Gérald Massois - Photo by Thierry Boucher |
Gérald Massois - Demain à l’aube (autoproduziome, 2024)
Di Alfredo Buonumori e Luca Redapolis Paoli
Dopo diversi anni, il polistrumentista e compositore francese Gérald Massois, ha finalmente dato vita a Demain à l’aube, un album di rock progressivo pubblicato lo scorso 1° dicembre. Il lavoro supera ogni aspettativa, offrendo un’esperienza musicale e narrativa straordinaria che cattura e coinvolge sin dalle prime note.
Opera centrale di una trilogia iniziata con Le vol erratique d’un papillon (album pubblicato nel 2018), il nuovo lavoro esplora con profondità il dramma umano, intrecciando la storia personale dell’artista con eventi storici di portata universale, come la guerra civile spagnola.
La formula vincente del precedente disco rimane intatta: Massois si conferma l’artefice principale dell’opera, curando i testi (rigorosamente in francese), le composizioni, voce, chitarre e gran parte degli arrangiamenti orchestrali.
A supportare Massois in questa avventura musicale troviamo Maxx Gillard alla batteria e Jonathan Tavan al basso, che contribuiscono con solidità e dinamismo alla sezione ritmica. Un ruolo cruciale spetta a Nicolas Gardel, che arricchisce l’album suonando synth e pianoforte, oltre a occuparsi del mixaggio e del mastering e si distingue anche come co-produttore e co-arrangiatore di gran parte dei brani, aggiungendo un tocco di maestria agli arrangiamenti.
L’universo sonoro dell’album si espande ulteriormente grazie alla partecipazione di ospiti speciali: Gionatan Carradona (membro della band italiana Profusion), regala una splendida performance al pianoforte nel brano La Bataille de l’Ebre Pt. 2; la violoncellista Sarah Tanguy arricchisce diverse tracce con la sua sensibilità; il chitarrista Pierre-Emmanuel Gillet dona eleganti pennellate acustiche; e infine, Yohann Gros contribuisce con il suo tocco poetico al pianoforte, chiudendo il cerchio di una collaborazione artistica di altissimo livello.
Venendo all’esame delle tracce che compongono il disco (9 in totale), troviamo subito una grande atmosfera con la breve strumentale, per solo piano, 1939; si prosegue con Les ennemis d’hier, dal solenne inizio che viene stemperato da un cantato d’effetto.
Nei due brani successivi (La bataille de L’Ebre Pt. 1 e 2), che compongono una mini-suite di circa 16 minuti, si respira ancora una forte tensione musicale, frutto di un ottimo arrangiamento e, come accennato, di una prova di spessore del pianista Carradona e di un buon solo del leader con il suo strumento preferito, la chitarra.
Note delicate introducono la seguente e drammatica Les trains d’ombres, che racconta di passeggeri in attesa alla stazione, con l’illusione e la speranza di un viaggio che preveda anche il ritorno nelle proprie case ed il ricongiungimento con i propri cari.
Strumentale è ancora la lunga Une colline sans nom (il brano più lungo del lotto se si eccettua la mini-suite divisa in due parti), dove in particolare la chitarra, ben sostenuta dalla ritmica e da tastiere avvolgenti, è in primo piano (molto bella anche l’intermezzo nella seconda parte con l’impiego della chitarra acustica).
E ci si avvia verso la fine di questo lungo lavoro (quasi settanta minuti), con L’encre des maux, sorretta dalla chitarra acustica, seguita dall’estesa e drammatica title-track Demain à l‘aube, aperta dal suono degli archi, dove il protagonista è consapevole che la fine è vicina, ed è tutto un susseguirsi di cambi ritmici e tastiere in libertà, nella migliore tradizione del prog sinfonico (un altro grande brano)
La ballad Les passagers du vent chiude degnamente l’album; idealmente è divisa in due parti; la prima acustica con il cantato e la seconda strumentale e più cadenzata con un bel solo di chitarra che la porta conclusione sfumando.
A proposito del disco Gérald Massois racconta che: «La scrittura è stata alquanto strana e decisamente totalizzante. Dopo una genesi piuttosto ispirata (in poco tempo più della metà dell’album era già composta), la produzione è stata sospesa a causa del COVID-19, per poi riprendere e lasciare che tutto maturasse, come un buon vino.»
Lasciatevi tentare da questo lavoro, che dimostra come anche il prog francese possa contare su ottime frecce al proprio arco.
Tracklist: 1939; Les ennemis d’hier; La Bataille de l’Ebre PT1; La Bataille de l’Ebre PT2; Les trains d’ombres; Une colline sans nom; L'encre des maux; Demain à l’aube; Les passagers du vent
I musicisti impegnati nell’album: Gérald Massois, voce, chitarre e quasi tutto il resto; Maxx Gillard, batteria; Jonathan Tavan, basso; Nicolas «Gadoul» Gardel, piano e tastiere; Gionatan Carradona, piano solo nel brano 4; Pierre-Emmanuel Gillet; chitarra classica ed acustica nei brani 3 e 6; Yohann Gros, piano, celesta ed Hammond B3 nei brani 7 e 9; Pascal Bailleul, fischi nel brano 6; Sarah Tanguy, violoncello nei brani 5 ed 8
Version française
Gérald
Massois - Demain à l’aube (autoproduziome, 2024)
Di Alfredo Buonumori e Luca Redapolis Paoli
Après plusieurs années, le multi-instrumentiste et compositeur français Gérald Massois a enfin donné vie à Demain à l’aube, un album de rock progressif sorti le 1er décembre dernier. L'album dépasse toutes les attentes, offrant une expérience musicale et narrative extraordinaire qui capte et implique dès les premières notes.
Œuvre centrale d'une trilogie débutée avec Le vol erratique d’un papillon (album sorti en 2018), ce nouveau travail explore en profondeur le drame humain, en entrelaçant l’histoire personnelle de l’artiste avec des événements historiques d'envergure universelle, comme la guerre civile espagnole.
La formule gagnante du disque précédent reste intacte : Massois se confirme comme le principal artisan de l’œuvre, en s'occupant des textes (rigoureusement en français), des compositions, des voix, des guitares et de la plupart des arrangements orchestraux.
Pour soutenir Massois dans cette aventure musicale, on retrouve Maxx Gillard à la batterie et Jonathan Tavan à la basse, qui contribuent avec solidité et dynamisme à la section rythmique. Un rôle crucial revient à Nicolas Gardel, qui enrichit l’album en jouant des synthétiseurs et du piano, tout en s’occupant du mixage et du mastering. Gardel se distingue également comme co-producteur et co-arrangeur de la plupart des morceaux, ajoutant une touche de maîtrise aux arrangements.
L'univers sonore de l’album s'élargit encore grâce à la participation d'invités spéciaux : Gionatan Carradona (membre du groupe italien Profusion) offre une superbe performance au piano sur le morceau La Bataille de l’Ebre Pt. 2 ; la violoncelliste Sarah Tanguy enrichit plusieurs morceaux de sa sensibilité ; le guitariste Pierre-Emmanuel Gillet apporte des touches acoustiques élégantes ; enfin, Yohann Gros contribue avec sa touche poétique au piano, fermant la boucle d'une collaboration artistique de très haut niveau.
En examinant les morceaux de l'album (9 au total), on découvre tout de suite une grande atmosphère avec la courte pièce instrumentale, pour piano solo, 1939 ; puis on poursuit avec Les ennemis d’hier, dont le début solennel est adouci par un chant puissant.
Les deux morceaux suivants (La bataille de L’Ebre Pt. 1 et 2), qui composent une mini-suite d’environ 16 minutes, dégagent encore une forte tension musicale, fruit d’un excellent arrangement et, comme mentionné, de l’intervention marquante du pianiste Carradona et d’un bon solo du leader avec son instrument préféré, la guitare.
Des notes délicates introduisent le suivant et dramatique Les trains d’ombres, qui raconte des passagers attendant à la gare, avec l'illusion et l’espoir d’un voyage qui inclut aussi un retour chez eux et un rassemblement avec leurs proches.
C'est encore instrumental avec la longue Une colline sans nom (le morceau le plus long, sauf la mini-suite divisée en deux parties), où en particulier la guitare, bien soutenue par la rythmique et des claviers enveloppants, occupe le devant de la scène (très beau aussi l'intermède dans la deuxième partie avec l’utilisation de la guitare acoustique).
On s'approche de la fin de cet long travail (près de 70 minutes), avec L’encre des maux, soutenu par la guitare acoustique, suivi de la longue et dramatique pièce-titre Demain à l’aube, ouverte par le son des cordes, où le protagoniste est conscient que la fin est proche, et c’est tout un enchaînement de changements rythmiques et de claviers en liberté, dans la meilleure tradition du prog symphonique (encore un grand morceau).
La ballade Les passagers du vent clôt dignement l’album ; idéologiquement divisée en deux parties, la première acoustique avec le chant, et la deuxième instrumentale et plus cadencée avec un joli solo de guitare qui la mène à sa conclusion en fondu.
À propos de l'album, Gérald Massois raconte : « L'écriture a été assez étrange et définitivement totale. Après une genèse plutôt inspirée (en peu de temps, plus de la moitié de l’album était déjà composée), la production a été suspendue à cause du COVID-19, avant de reprendre pour laisser tout mûrir, comme un bon vin. »
Laissez-vous séduire par ce travail, qui prouve que le prog français peut aussi compter sur de superbes flèches à son arc.
Pour plus d’informations et commandes:(https://www.geraldmassois.com)
Tracklist: 1939; Les ennemis d’hier; La Bataille de l’Ebre PT1; La Bataille de l’Ebre PT2; Les trains d’ombres; Une colline sans nom; L'encre des maux; Demain à l’aube; Les passagers du vent
Les musiciens impliqués dans l’album: Gérald Massois, voix, guitares et presque tout le reste ; Maxx Gillard, batterie ; Jonathan Tavan, basse ; Nicolas « Gadoul » Gardel, piano et claviers ; Gionatan Carradona, piano solo sur le morceau 4 ; Pierre-Emmanuel Gillet, guitare classique et acoustique sur les morceaux 3 et 6 ; Yohann Gros, piano, célesta et Hammond B3 sur les morceaux 7 et 9 ; Pascal Bailleul, sifflements sur le morceau 6 ; Sarah Tanguy, violoncelle sur les morceaux 5 et 8.
English version
Gérald Massois - Demain à l’aube (autoproduziome, 2024)
Di Alfredo Buonumori e Luca Redapolis Paoli
After several years, French multi-instrumentalist and composer Gérald Massois has finally brought to life Demain à l’aube, a progressive rock album released on December 1st. The work exceeds all expectations, offering an extraordinary musical and narrative experience that captures and engages from the very first notes.
The central piece of a trilogy that began with Le vol erratique d’un papillon (an album released in 2018), this new work deeply explores the human drama, intertwining the artist's personal story with universally significant historical events, such as the Spanish Civil War.
The winning formula of the previous album remains intact: Massois confirms himself as the main architect of the work, handling the lyrics (strictly in French), compositions, vocals, guitars, and most of the orchestral arrangements.
Supporting Massois in this musical adventure are Maxx Gillard on drums and Jonathan Tavan on bass, contributing solidly and dynamically to the rhythm section. A crucial role is played by Nicolas Gardel, who enriches the album by playing synthesizers and piano, in addition to handling mixing and mastering. Gardel also stands out as co-producer and co-arranger of most of the tracks, adding a touch of mastery to the arrangements.
The album's sound universe is further expanded by the participation of special guests: Gionatan Carradona (a member of the Italian band Profusion) gives a splendid piano performance on the track La Bataille de l’Ebre Pt. 2; cellist Sarah Tanguy enriches several tracks with her sensitivity; guitarist Pierre-Emmanuel Gillet provides elegant acoustic touches; and finally, Yohann Gros contributes his poetic touch on piano, completing a high-level artistic collaboration.
Looking at the tracks that make up the album (9 in total), we immediately encounter a great atmosphere with the short instrumental, solo piano piece 1939; it continues with Les ennemis d’hier, whose solemn opening is softened by an impressive vocal performance.
In the next two tracks (La bataille de L’Ebre Pt. 1 and 2), which form a mini-suite of about 16 minutes, there is still a strong musical tension, the result of excellent arrangement and, as mentioned, an outstanding performance by pianist Carradona and a good solo by the leader with his favorite instrument, the guitar.
Delicate notes introduce the next dramatic track, Les trains d’ombres, which tells of passengers waiting at the station, with the illusion and hope of a journey that also includes a return home and a reunion with loved ones.
The long Une colline sans nom is also instrumental (the longest track in the album, excluding the mini-suite divided into two parts), where in particular the guitar, well supported by the rhythm section and enveloping keyboards, takes center stage (also very beautiful is the interlude in the second part with the use of acoustic guitar).
The album approaches its end (nearly seventy minutes) with L’encre des maux, supported by acoustic guitar, followed by the extended and dramatic title track Demain à l’aube, opened by the sound of strings, where the protagonist is aware that the end is near, and it is a sequence of rhythmic changes and keyboards in freedom, in the best symphonic prog tradition (another great track).
The ballad Les passagers du vent fittingly closes the album; it is ideally divided into two parts: the first acoustic with vocals and the second instrumental, more measured, with a beautiful guitar solo that brings it to a conclusion, fading out.
About the album, Gérald Massois says: “The writing was quite strange and definitely all-encompassing. After a rather inspired genesis (in a short time, more than half of the album was already composed), production was halted due to COVID-19, and then resumed, allowing everything to mature, like a good wine.”
Let yourself be tempted by this work, which proves that French prog also has excellent arrows in its quiver.
For more information and orders: (https://www.geraldmassois.com)
Tracklist: 1939; Les ennemis d’hier; La Bataille de l’Ebre PT1; La Bataille de l’Ebre PT2; Les trains d’ombres; Une colline sans nom; L'encre des maux; Demain à l’aube; Les passagers du vent.
The musicians involved in the album: Gérald Massois, vocals, guitars, and almost everything else; Maxx Gillard, drums; Jonathan Tavan, bass; Nicolas "Gadoul" Gardel, piano and keyboards; Gionatan Carradona, solo piano on track 4; Pierre-Emmanuel Gillet, classical and acoustic guitar on tracks 3 and 6; Yohann Gros, piano, celesta, and Hammond B3 on tracks 7 and 9; Pascal Bailleul, whistles on track 6; Sarah Tanguy, cello on tracks 5 and 8.